À une vingtaine de kilomètres d’Antananarivo, sur l’une des 12 collines qui entourent la capitale, Ambohimanga (la colline bleue) est un haut lieu historique de l’île. Andrianampoinimerina réussit au XVIII^e siècle à unifier les tribus du centre sous sa couronne, permettant à son fils Radama I^er de devenir le premier roi de Madagascar. Son palais (le Rova) se dresse au sommet de la colline. On accède au village par une porte défendue par un immense cercle de pierre que les esclaves étaient chargés de rouler pour obstruer l’entrée.

L’atmosphère de cette petite ville située à 170 km au sud de la capitale, tranche d’avec celle de Tana. Cette cité paisible, ancienne ville d’eau à l’urbanisme colonial (les thermes laissés un peu à l’abandon valent le coup d’œil), abrite une vie artisanale foisonnante. Les pousse-pousse (importés d’Inde par les missionnaires anglais au début du XIXe siècle) ont élu domicile dans cette ville. Cette activité permet à de nombreuses familles de vivre.

C’est certainement l’un des sites les plus photographiés de la Grande Île. La majestueuse allée des baobabs, sur la route de terre qui relie Morondava et Belo-sur-Tsiribihina, aligne une douzaine d’arbres dont l’âge est estimé à 800 ans et qui se dressent à plus de 30 mètres de haut. Magnifique ! Un paysage encore plus sublime au coucher du soleil.

Plages, cocotiers, récifs coralliens… Sainte-Marie est beaucoup plus sauvage et moins envahie par les touristes que Nosy Be qui se trouve au nord-ouest. Plus exposée aux pluies et aux cyclones en saison aussi. Mais c’est le lieu privilégié pour admirer la migration des baleines à bosse : entre juillet et septembre, des centaines de ces mammifères marins passent par le détroit qui sépare Sainte-Marie de la Grande Terre procurant un spectacle unique.