C’est l’endroit idéal pour fuir la chaleur tropicale. Le parc Bolivar, situé au cœur du centre piétonnier (plaza de Bolivar), à l’intérieur des murailles qui ceinturent la ville, offre une oasis de fraîcheur avec ses arbres et ses fontaines. C’est ici que se dresse la statue d’« El Libertador » : Simon Bolivar.

C’est l’autre figure de l’histoire nationale. Catalina est capturée en 1509, à l’âge de 14 ans, puis convertie au christianisme et élevée suivant les coutumes espagnoles. Elle revient en 1533 à Carthagène, après avoir été vendue comme esclave à Saint-Domingue, où Pedro de Heredia l’utilise comme interprète pour coloniser la ville. Sa statue, une œuvre de Eladio Gil, trône à l’intersection des avenues Pedro de Heredia et Venezuela.

C’est l’adresse pour se refaire la peau. Le volcan du Totumo, situé dans la ville de Galerazamba à une centaine de kilomètres de Carthagène, est aménagé de telle sorte qu’une dizaine de personnes peuvent en même temps nager et flotter dans une petite mer de boue. Le liquide, de couleur grise et à la densité épaisse, est accessible après l’ascension d’un escalier de bois qui mène au cratère.

C’est la gourmandise à déguster sur la côte caraïbe. Le « ceviche » peut s’apparenter aux sushis japonais avec l’utilisation de poissons crus ou de fruits de mer tout frais pêchés. La recette tient toutefois davantage du tartare car la chair est marinée, donc cuite, dans du jus de citron vert avec de la coriandre et des oignons. S’il ne faut retenir qu’une (bonne) adresse : « La Cevicheria ».

C’est la meilleure vue panoramique sur la ville. La colline de la Popa culmine à 148 m d’altitude. Elle doit son nom à sa forme, qui rappelle la partie postérieure des embarcations (la poupe). Autre point d’intérêt : le couvent de La Candelaria, construit en 1606 par une communauté de pères augustins. L’édifice abrite des trésors patrimoniaux tels que cet autel, orné de fines lamelles d’or et de peintures à l’huile.