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Si le quetzal est le symbole du Guatemala, c’est au Costa-Rica qu’on en trouve le plus grand nombre. Cet oiseau mythique se nourrit d’avocats sauvages dont il régurgite les noyaux. Son taux de reproduction est faible : un mâle et une femelle par nid et par an. Mais il aurait ou faire son marché parmi les 900 espèces qui pépient dans ses cieux. En premier lieu les attendrissants colibris : les plus petits pèsent moins de trois grammes mais leurs ailes battent 80 fois par… seconde. Mais on voit aussi très facilement des aras (perroquets), des trogons, des merles fouligineux, des parolins ceinturés, des bruants cingolos, des solitaires masqués, des tangaras à dos rayés, des formations de pélicans, et les superbes toucans. Mais le Costa-Rica, sanctuaire écologique s’enorgueillit aussi de préserver 1400 espèces d’orchidées, 136 de serpents, ou encore d’abriter des zamias, qui nous ramènent vertigineusement en arrière puisque ses feuilles étaient croqués par les dinosaures, il y a… 300 millions d’années.
Un bon espresso ? Ce n’est pas toujours souvent gagné. L’essentiel de l’excellent café local est destiné à l’exportation. C’est donc d’abord, une lavasse comme les affectionne les Nord-Américains que l’on trouve partout. Pour un bon espresso d’essence locale, il faut repérer les marques « Britt » ou « Milagro » (en français « Miracle »!) affichées aux devantures des cafés. Sinon, des visites de plantation sont proposées qui dévoilent les secrets des crus cultivés localement, parmi les meilleurs du monde. Mais le café, malgré la réputation du pays, reste surtout un revenu de complément pour les agriculteurs.
112 volcans, 23 parcs nationaux, des centaines de kilomètres de sentiers de randonnée, le Costa-Rica est « nature » et les propositions ne manquent pas. Tous les hôtels pourront vous renseigner. A San José, voir le musée d’art précolombien et le Théâtre national; à Cartago, l’ancienne capitale fondée en 1565 et bâtie au pied du volcan Irazu, ne pas manquer la basilique (XVII ème siècle) dédiée à Notre-Dame-des-Anges, et objet d’une dévotion démonstrative. Les pèlerins viennent de tout le pays y déposer des ex-voto avant de remonter la nef à genoux. On visitera aussi l’ancienne église Saint-Jacques abandonnée après le tremblement de terre de 1910 et transformée depuis en jardin.
A San José : Pour leurs positions centrales, l’Hôtel Balmoral, Central Avenue, entre 7e et 9e rue. A partir de 89 euros. www.balmoral.co.cr ou le Holyday Inn, www.holidaysanjose.com.
Pour son charme 1930 et son style colonial, le Gran Hotel Costa Rica, où ont dormi JFK et le « Che ». Plaza de La Cultura, Bulevar Avenida Central, www.grandhotelcostarica.com
A partir de 80 euros.
Dans les montagnes nuageuses : Trogon Lodge délicieux accueil, dans cet hôtel à 2500 mètres d’altitude aux chalets de deux chambres disséminés à flanc de montagne et traversé par les cascades la rivière Savregre. L’hôtel propose exploration de la canopée en tyrolienne, sentiers balisés, observation du quetzal. A partir de 98 dollars la nuit avec petit déjeuner pour deux. www.grupomawamba.com
Au sud d’Urvita : Le Cristal Ballena est situé entre mer et montagne, un bel hôtel avec piscine surplombant le Pacifique en pleine nature. www.cristal-ballena.com
Sur les hauteurs de Quepos, Parador Resort : un des plus beaux établissements du Costa Rica comprenant trois piscines, spa, salle de sport, et surtout une forêt tropicale peuplée de singes, oiseaux, serpents, amphibiens que les guides de l’hôtel font visiter à la nuit pour en montrer la vie grouillante. A partir de 125 euros la chambre. www.hotelparador.com
A San Francisco de Dos Rios, dans la banlieue de San José, le Harrah’s Bar. Gentiment branché, bonne musique et, avec un peu de chance, chanteur de charanga, la musique populaire locale. Dégustation de Silver, « La Cerveza de Costa Rica » indispensable.
Harrah’s bar : 211, San Francisco de Dos Rios, Costa Rica. Tél. 506 2226 5353
A San José : Le Holyday Inn : vue sur la vile et cuisine inventive. Compter 25 dollars par personne. La Esquina de Buenos Aires : l’élégance et la cuisine argentine pour moins de 25 dollars par personne. Parilladas de poissons et pâtes recommandables.
Calle 11 esquina Avenida 4. tél. (506) 2223 1909. laesquina@ice.co.cr
A Cerro de la Muerte : La Georgina. A 3100 mètres d’altitude au bord de la Panaméricaine, entre San Jose et le Pacifique. Cuisine et prix populaires (5 à 10 dollars par personne) et ballet des colibris à la fenêtre. Sur la même route vers le Pacifique, l’« Encantada », plats traditionnels et vue imprenable sur San Isidro de El General. 15 dollars par personne.
A Quepos : El Marlin : sur le font de mer poissons frais (en particulier le mahi-mahi) en parillada. (20 à 25 dollars).
Sur les hauteurs de Quepos : Mirador Mi Lugar, pour son coucher de soleil et pour ses brochettes (15 euros)
Entre la rivière Savegre et Quepos : Coopérative Silencio : délicieuse assiette de mets locaux authentiques à moins de 10 dollars. coopesilencio.blogspot.com
On peut aussi effectuer ses emplettes dans les minuscules épiceries (« Pulperias ») de village où l’on trouve tout jusqu’aux médicaments de base. Ou déjeuner ou dîner dans des « sodas », restaurants de poche où l’on s’en tire pour 4 dollars par personne.
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