Le salar de Uyuni n’est pas juste un beau paysage. Situé à la frontière avec le Chili, ce désert de sel laisse la porte ouverte sur un monde minéral. Pour arriver jusqu’au Sud Lipez, ne pas manquer de prendre le train luxueux reliant la ville de Oruro à Uyuni. Une fois au Salar, prendre l’option de plusieurs jours qui permettra de découvrir les magnifiques Laguna Verde.

Pas de sites Internet particulier pour se renseigner, mis à part celui-ci (http://www.voyage-bolivie.com/uyuni-lipez/) bien documenté. Il est préférable de réserver l’excursion via une agence de voyage depuis La Paz.

Ne pas manquer de descendre les 70 km de la route des Yungas ou route de la mort. Plusieurs options s’offrent aux amateurs de sensations fortes : soit en VTT, soit à pied, ou encore en bus. L’option la plus rassurante restant celle en bus, mais les sorties en vélo sont extrêmement bien encadrées et les équipements sont bons. Vous arriverez alors à Coroico pour découvrir un petit village perdu au cœur de l’Amazonie et un climat tropical.

Entre la Laguna Verde et la Laguna Colorada, le désert de Dali abrite des coupes de pierres taillées par le vent. Cette excursion peut se faire en même temps que le Salar de Uyuni, en demandant directement à l’agence de voyage dans laquelle vous réservez depuis La Paz. Des transports privés sont possibles.

Déclarées Monument national de Bolivie en 1950, elles ont été déclarées Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1992. Cet ensemble d’une dizaine d’églises (les plus accessibles étant San Javier et Concepción) a été fondé par le missionnaire Martin Schmidt, à partir des années 1740. La région de Chiquitos s’étend de Santa Cruz de la Sierra jusqu’au nord du département de Santa Cruz. Plus au Nord encore, commence le parc Noel Kempff Mercado. Une parenthèse inattendue pour cotoyer l’Histoire.

Renseignements sur  http://whc.unesco.org/fr/list/529

Potosi la ville la plus riche d’Amerique du Sud  en 1600 à l’époque où Buenos Aires n’était qu’un village. Une escale y est nécessaire pour son architecture coloniale et ses mines d’argent. Une expression, « Vale un Potosi », cela vaut bien un potosi, fait référence à la valeur importante des choses.

Renseignements sur http://whc.unesco.org/fr/list/420

S’arrêter à Sorata , ville souvent décrite comme l’eden original, et plus particulièrement à l’écolodge Altai Oasis, super restaurant et hôtel tenu par un Polonais.

Renseignements sur http://www.hosteltrail.com/hostels/altaioasis

C’est le café où toute l’époque coloniale renaît de ses cendres avec une multitude d’objets d’époque, mais aussi des anciennes cartes d’Amerique latine. Il s’agit de l’Angelo Colonial à La Paz. Idéal pour boire un café.

Renseignements sur http://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g294072-d1067554-Reviews-Angelo_Colonial-La_Paz_La_Paz_Department.html

Bien manger à 11 heures, et  ne surtout pas rater la pause salteña, ce délicieux chausson fourré aux pommes de terre, à la viande, aux olives etc… à tous les coins de rue, tous les jours. Ensuite, direction la Sagarnaga, ou rue des Sorcières car de multiples plantes thérapeutiques y sont vendues. C’est là que vous trouverez toute sorte d’Aguayo, ce tissu traditionnel. Les prix peuvent varier selon le mode de tissage. A ramener aussi dans ses bagages, du maté, tisane boostante, et un pull en laine d’Alpaga pour ne plus craindre le froid.

A Coroico, arrêtez vous à l’hôtel Cafetal de Coroico. Simple, en pleine nature, les lieux offrent une vue incroyable sur les yungas. Ils sont tenus par des Français, ce qui, peut offrir une belle opportunité pour déguster des soufflés au fromage ou crêpes Suzette. Un bonheur dans la mesure où la plupart du temps, vous ne vous offrirez pas des délices gastronomiques durant votre périple, la Bolivie n’étant pas réputée pour cela.

Renseignements http://www.elcafetal.coroico.info/

Le théâtre municipal de La Paz est magnifique en ce qu’il a conservé son architecture d’antan. L’idéal est de tomber à la bonne période pour assister à des spectacles de musique traditionnelles ou plus modernes, telles que de la cumbia, la salsa locale écoutée en Bolivie, notamment avec l’orchestre le plus ancien de La Paz, qui vient de fêter ses 50 ans d’existence : Swingbaly.

L’alliance française liste les spectacles http://www.ambafrance-bo.org/L-Alliance-francaise-de-La-Paz