Les rizières en terrasse offrent un spectacle tout simplement sublime. Le reflet du soleil sur l’eau en hiver, la nature luxuriante en été, sans oublier les minorités (Hani) et les couleurs chatoyantes de leurs costumes. À sept heures de bus de Kunming, où se posent beaucoup de vols.

C’est l’un des paysages les plus ahurissants. Il a d’ailleurs inspiré James Cameron pour son film « Avatar » : des pics rocheux aux formes multiples qui se déploient comme autant d’arbres. Des sentiers balisés sont aménagés. Astuce : arriver tôt et ne pas hésiter à s’éloigner pour échapper aux touristes. À une heure trente de Kunming.

Direction le nord et les portes du Tibet. Le parc national de Pudacuo est le premier parc national chinois, situé à 4 000 mètres d’altitude. Des espaces à perte de vue, des montagnes prodigieusement élevées et des couleurs inoubliables. Pour cette escapade, il faudra rejoindre Shangri-La avec ses monastères bouddhistes.

Au terme de bien des débats, la vérité historique s’est imposée : la culture du thé est apparue pour la première fois dans l’histoire dans le Yunnan, en Chine. Dans la province de Pu’er, les théiers affichent de faux airs de rang de vignes : c’est ici que l’on fabrique les meilleurs thés du monde, avec des déclinaisons haute couture (lire par ailleurs).

C’est la Chine telle qu’on la rêve ou telle que l’on se la représente : la vieille ville de Lijiang est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997. C’est un peu la rançon de cette beauté, la ville est un aimant à touristes : comme partout en Chine, vous ne serez jamais seul dans les rues. Néanmoins, cette ville, placée sur la route du thé, est un enchantement.