Qui dit Vienne pense évidemment café. Le café viennois n’est pas seulement un breuvage, c’est un état d’esprit, celui d’une capitale qui conjugue l’art de vivre avec la culture. On peut y rester des heures à lire un journal, à déguster la cuisine typique de la capitale autrichienne (métissage réussi de  la Bohême, de la Hongrie et des Balkans) et bien sûr à savourer un café, classé au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Parmi les établissements incontournables dont certains remontent au milieu du 19ème siècle, le Café Central, café littéraire de légende, le Café Imperial Wien que fréquentait Gustav Mahler, le Café Museum qui a accueilli tous les grands peintres de la ville ou le Café Pelikan, le long du canal du Danube.

Pour déguster les plats typiques de Vienne, le tafelspitz (bœuf bouilli), le gulash (ragoût de bœuf), l’escalope panée ou l’apfelstrüdel (gâteau aux pommes), le Figlmuller, vaillant centenaire où se retrouvent toutes les générations viennoises, le Grieschenbeisl, près de la cathédrale Saint-Etienne, la doyenne des tavernes de la ville, ouverte en 1447, ou Der Kuckuck et sa généreuse carte de vins autrichiens. De nombreuses péniches-restaurants servent également une très bonne cuisine le long du canal et, en oubliant son chauvinisme du Sud Ouest de la France, il faut pousser la porte d’une des nombreuses guinguettes de la ville, les Heuriger reconnaissables à la branche de pin suspendue à l’entrée où on boit à la bonne franquette le vin produit dans la ville.