C’est le centre historique, situé dans l’ancien secteur soviétique. Ambiance bohême et décontractée au Cafe Bravo, QG des organisateurs de la Biennale d’art contemporain. Gastronomie et expositions dans l’ancienne école juive, à la Michael Fuchs galerie. Et déambulation dans les « kitz », ces microquartiers du centre. C’eszt aussi dans le Mitte que se trouvent le memorial de l’Holocauste, L’Unter den linden et la porte de Brandebourg, passages obligés lors d’une première visite..

Sept musées sont installés sur la partie nord de la Spreeinsel. Parmi eux, l’Altes museum spécialisé dans les antiquités grecques, le Neues museum consacré à l’art égyptien, le Bode (sculptures byzantines et médiévales) ou le Pergame (archéologie, art perse et musulman). L’île accueille également un jardin (le Lustgarten) et la cathédrale de Berlin (Berliner Dom).

Berlin, ville ouvrière majeure de la seconde révolution industrielle, est un haut-lieu de street-food. New York a ses hot-dogs. Londres, ses and chips. Et Berlin, ville-double, a forcément ses deux spécialités : le curry wurst (saucisse épicée), inventé en 1949. Et le döner kebab, mis au point dans les années 1960 par un Turc installé à Berlin pour nourrir ces Allemands toujours pressés au point de manger debout.

Si La Fernsehturm est l’équivalent de la tour Eiffel, alors l’avenue Unter den Linden est la petite sœur des Champs Élysées et la Porte de Brandebourg, l’Arc de Triomphe. L’Opéra, l’Université Humboldt ou encore l’Hôtel Adlon sont situés sur ce vaste boulevard qui s’achève donc sur la célèbre porte, symbole de la division puis de la réunification de la ville.

Un haut-lieu des soirées berlinoises. Ici, on propose des revues haut-de-gamme pour toute la famille, mêlant danse, numéros acrobatiques, jeux de lumière et musique en live. Un véritable show haute-couture. (Friedrichstrassee). Avec un petit morceau de France dedans : les costumes du nouveau spectacle, « The One », ont été réalisés par Jean-Paul Gaultier. www.palast.berlin/fr, billets à partir de 19,80 €

2 711 stèles de béton pour ne jamais oublier la Shoah. Un lieu à la fois glaçant et poétique. Au sous-sol se trouvent un centre de documentation et une exposition permanente sur les persécutions des juifs, des homosexuels et des Roms.

Cette boîte de nuit installée dans une ancienne centrale électrique passe pour être la plus branchée du monde. Y entrer se mérite. Le redoutable physionomiste, Sven Marquardt, est un mythe. Il existe même un site Internet pour s’entraîner à passer sous ses fourches caudines : berghaintrainer.com (Am Wriezener Bahnhof, 14 euros l’entrée)

Situé dans le Palais du Reichstag, le parlement allemand se visite gratuitement. Mais là aussi, mieux vaut réserver à l’avance. Sa coupole de verre et son magnifique toit-terrasse valent le détour.

Près de la station Hackescher Markt, cette succession de huit arrière-cours abritent des cafés, des restaurants et des galeries d’art.

Un lieu dédié aux heures noires de l’histoire berlinoise. Il est situé sur l’ancien siège de la Gestapo, dont les anciennes caves affleurent au sol, au pied des restes du mur, que surplombent l’ancien ministre de l’Air de Göring, un monstre d’architecture administrative qui a survécu à la dernière guerre. (Niederkirchnerstrasse)

Le légendaire poste frontière entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. C’est une copie de l’original qui se visite aujourd’hui.

La plus belle place de la ville est un chef d’œuvre d’architecture néo-classique.

Symbole du nouveau Berlin, celui de l’après réunification, la place a été bâtie sur un ancien terrain vague. Elle est devenue le centre économique de la capitale avec ses buildings modernes.

Les Berlinois ont su garder vivantes des traditions festives remontant à l’époque impériale. Rendez-vous au Clärchens, une salle de bal inaugurée en 1913, où toutes les générations de retrouvent pour danser, mais aussi pour déguster une cuisine traditionnelle dans un cadre « guinguette »nostalgique et élégant, mais décontracté. (24, Auguststrasse. Site : www.ballhaus.de/)
De la mousse au jardin. Les Allemands appellent ça « biergarten », un concept méconnu en France mais facile à traduire : les jardins à bière sont des lieux de convivialité partagée depuis le XIXe siècle. Se rafraîchir au houblon sous les tilleuls en échangeant avec ses voisins de table, une expérience d’immersion à tenter au Prater bier garten (Prenzlauer Berg, Kastanienallee 7 – 9).

Bon à savoir car il n’est pas toujours facile de dîner quand la soirée est avancée : le chaîne hôtelière Mercure a développé un concept nommé « Relax », proposant boisson et nourriture au comptoir. Pas exactement des tapas, mais tout aussi convivial et ouvert tard en soirée.

L’endroit rêvé pour un safari photo architecture. Jusqu’à la fin des années 90, se trouvait un terrain vague. Entre 1994 et 1998, après concours, carte blanche à été donnée aux plus grands noms de l’architecture contemporaine (Renzo Piano, Richard Rogers, Sony center de Helmut Jahn…).

A Berlin, même si la rue est déserte, quand le feu piéton est rouge, on ne passe pas. Si un malotru s’y aventure, il s’expose aux regards noirs et aux soupirs réprobateurs. L’autodiscipline des Allemands n’est pas une légende, et elle leur vaut des libertés inconnues en France. Au spectacle, à l’entracte, vous pourrez sortir prendre l’air en gardant à la main votre verre (un vrai verre, pas du plastique). Dans le métro, pas de tourniquet pour vérifier que vous validez. N’y voyez pas une incitation à frauder : vous ne pourrez pas faire le coup du touriste étourdi aux contrôleurs.