Cette sauce froide est un incontournable de la gastronomie. Elle est sans aucun doute le produit minorquin le plus connu et consommé dans le monde. Si le duc de Richelieu la ramène en France à la suite de l’invasion de l’île en 1756, il pense à la baptiser « mahonnaise » en l’honneur de la ville de Mahón. Composée d’huile, d’œuf, d’ail, de sel, de vinaigre ou de jus de citron, la mayonnaise reste très appréciée par les Minorquins. À consommer sur place ou à emporter.

Ils sont sept à veiller sur les côtes minorquines : Punta Nati, Illa del Aire, Faváritz, Artutix, Sa Farola, Port Mahon et Cap de Cavalleria . Les visiter ne consiste pas seulement à découvrir les zones les plus belles et les plus sauvages de l’île du vent. Les visiter, c’est aussi observer Minorque sous un autre angle : l’île ne se résume pas à ses deux villes principales et à une dizaine de criques. Mention spéciale pour le phare du Cap de Cavalleria. Situé au point le plus septentrional, au nord, il reste l’un des plus remarquables.

Minorque regorge de monuments préhistoriques qui témoignent de la présence ancestrale de l’homme sur ses terres. Véritable musée en plein air, l’île abrite des monuments mégalithiques uniques au monde : les « taulas ». Ces structures en pierre ressemblent à des tables hautes d’environ 5 mètres, avec une dalle supérieure appuyée en forme de « t ». Minorque en recense 30, dont celle des sites de la Torre d’en Galmés ou de Son Caltar.