La tiare, littéralement fleur, est l’emblème de Tahiti. Portée en bouton à l’oreille gauche ou droite selon que son cœur est à prendre, ses pétales d’un blanc neigeux sont indissociables du monoï, l’huile de coco (à l’origine destinée à embaumer les morts) dont les polynésiens, hommes et femmes, s’enduisent le corps et les cheveux.
Empruntez la Route du Monoï, le long du littoral de Tahiti (22 étapes), découvrez l’élaboration artisanale de « l’huile des dieux », avec Robert Peretia à Papara (Tél : 78 08 47) qui adjoint à la coco germée et râpée, quelques tiare et l’abdomen d’un bernard-l’hermite ! Ou préférez l’approche industrielle du laboratoire de cosmétologie à Papara. Fondé par Olivier Touboul, il produit 180 à 220 tonnes de monoï de Tahiti, appellation d’origine. Une huile à personnaliser (senteurs, couleurs, textures) lors d’un atelier au Bar à monoï (www.pacifiquesud.com et www.comptoirdesmonoi.com).

Quoi de mieux qu’un marché couvert pour s’imprégner de l’ambiance d’une ville. Papeete ne déroge pas à la règle et son marché regorge de merveilles pour les yeux et délices pour les papilles. Profitez de l’étage qui offre une vue plongeante sur les étales colorés, quelques boutiques de textiles et souvenirs, et surtout de délicieuses cantines locales (Café Maeva, tél. 40 45 11 51).

Chaque année ils sont quelque 400 coureurs à prendre place, par équipe, à bord de pirogues à balancier (va’a) pour la Hawaiki Nui Va’a. A la force des bras, les coureurs vont, en trois étapes, pagayer pour rallier les îles de Huahine, Raiatea, Tahaa et Bora-Bora. De 22 à 58 km entre lagons et Pacifique. www.hawaikinuivaa.pf

« Cadeau divin », car nul besoin de la modifier, la perle fut le premier bijou porté par l’homme. Ce n’est que dans les années 1960  que sa culture (importée du Japon) est introduite à Bora-Bora, après une tentative infructueuse dans les Tuamotu. La Polynésie française compte i 463 fermes perlières et tente de revaloriser la perliculture entachée par une surproduction pas toujours qualitative. Avec une palette de couleurs, du rose aubergine au vert aile-de-mouche, chaque perle est unique et nécessite 6 à 7 ans pour atteindre la taille de 12 mm. De nombreuses boutiques autour du marché de Papeete en vendent.
Tout savoir de la perle : Jeanne Lecourt de la Fédération perlière de Polynésie française (tel. 87 79 36 14)

Louer un catamaran pour prendre le temps de rallier deux îles, franchir une passe sur le Pacifique et admirer le contraste des bleus de l’eau. A Raiatea, plusieurs compagnies de charters sont installées dans la marina d’Apooiti. Antonella se charge de toute la logistique à bord (antonella.beccato@gmail.com).

Alternative à l’hôtellerie de luxe la pension de famille s’est développée. A Raiatea, où il n’y a que trois hôtels, Emma propose 5 bungalows couple ou famille, équipés et climatisés. Les petits déjeuners (offerts !) sont pris dans une salle commune avec vue sur mer. La famille est propriétaire d’un motu sur lequel on peut même passer la nuit (bungalow à partir de 83 € pour 2 pers). Pension Opeha,  www.pensionopeha.pf

700 m² construits sur un lac et dédiés au bien être du corps. Le Bora Bora Beach Resort & Spa propose du plus vaste spa de Polynésie sur l’unique motu de Bora Bora disposant d’une source d’eau douce. L’établissement a son propre laboratoire n’utilisant que des plantes locales (soins à partir de 200 €).  Manea Spa, www.maneaspa.com

Face à Moorea, Hubert s’est posé sur ce motu il y a 23 ans, oubliant son billet retour pour la Haute-Savoie. Il cuisine tous les midis sur réservation des repas typiquement polynésiens des plus fins (poisson crus et snakés et fruits frais). Le dimanche, repas unique où tout est cuit au four tahitien (ahi ma’a), creusé dans la terre, tapissé de pierres volcaniques et recouvert de feuilles de bananier. Coco Beach, www.facebook.com/cocobeach.moorea

Retrouvez (en partie) ces saveurs et bienfaits goût de retour en métropole.  Cosmétiques, vanille de Tahiti, vins moelleux d’ananas, jus de noni sans oublier la bière Hinano, reconnaissable à sa vahiné devenue l’emblème de l’île, sont référencés sur www.tahitiansecrets.com