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La Martinique affiche un tour de taille long de 350 kilomètres, partagé entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique.
Rien de plus facile, alors, que de trouver plage à son pied.
Par Ève Scholtès
Peu importe que vous soyez bien ou mal luné… L’île des Petites Antilles regorge de solutions pour adapter son visage et ses ambiances à votre humeur. Les plages comptent d’ailleurs parmi les premières d’entre elles. À la recherche du bonheur perdu ? Mettez le cap au sud, où la concentration de longues bandes de sable blanc, piquées de cocotiers et rafraîchies par une légère brise caribéenne, est la plus forte.
La plage des Salines, à Sainte-Anne, demeure un incontournable, au risque d’afficher une fréquentation importante. Si le calme est un critère de choix, l’anse Dufour et son sable blanc doré représentent une bonne option. Cette crique, située aux Anses-d’Arlet, possède aussi un autre atout : des fonds marins très beaux et préservés, qu’il est possible d’explorer à bord de kayaks et de pirogues à fond transparent (www.fleurdo.com). Les tribus nombreuses, elles, posent nattes et parasols à la pointe Faula, au Vauclin, pour ses aménagements extérieurs et sa baignoire naturelle, idéale pour les enfants.
La carte postale est belle, conforme aux attentes et aux clichés. Mais savez-vous que les plages de Martinique jouent aussi de contraste et sont les épicentres de sensations fortes ? Le caractère volcanique de l’île ne se résume pas à la montagne Pelée. Il imprègne jusqu’à la terre et aux plages du nord. L’anse Céron, qui fait face à l’îlet de la Perle, déroule des bandes de sable gris noir qui contrastent avec la limpidité de l’eau. Elle répond à l’anse Couleuvre, voisine du Prêcheur. Ici, végétation exubérante, falaises toutes proches et plages sauvages accueillent de nombreux sportifs expérimentés en raison du courant : les surfeurs, lorsqu’ils ne glissent pas sur la houle atlantique dans l’anse Bonneville, entre le bourg de Tartane et le château Dubuc, et les adeptes de snorkeling, équipés de masque et de tuba. L’anse Turin et sa plage volcanique, dominées par le célèbre volcan, sont une autre belle escale située sur la côte nord, côté Caraïbes. Elles ont d’ailleurs séduit Gauguin à l’occasion de son séjour martiniquais. Elles séduisent les Robinson en quête de paradis préservés et encore un peu cachés, autant que les anses Grand Macabou ou Grosse Roche, sur la presqu’île de Sainte-Anne, et l’anse Mabouyas, dans la station fréquentée de Sainte-Luce.
L’envie de partir peut vous saisir à tout moment, hiver comme été, sur un coup de tête. Au départ de Bordeaux, c’est un large éventail de destinations qui s’offrent à vous. Le temps d’un week-end d’une petite semaine.